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Plasma Riche en Plaquettes (PRP) : tout ce que vous devez savoir

  • Photo du rédacteur: François Vercruysse
    François Vercruysse
  • 11 oct.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 oct.


Qu'est-ce que c'est ?


L’injection de concentré plaquettaire (PRP) est utilisée dans le monde sportif de haut niveau depuis de nombreuses années.

Désormais accessible dans les cliniques, le PRP peut être injecté en intra tendineux pour les tendinites fissuraires et les tendinopathies chroniques et en intra articulaire pour des lésions cartilagineuses soit focales chez le sujet jeune, sportif, soit pour des lésions plus étendues d’arthrose.

Il s'agit d'une stratégie de soins au long cours qu'il faut intégrer dans une vision dédié au futur et au bien vieillir. Le PRP induit une réponse plus progressive mais qui s'inscrit dans la durée avec une articulation qui va se rapprocher d'un processus physiologique. On pourra comparer le PRP à des rails sur lesquels le train va de nouveau pouvoir circuler.

Concernant les fissures tendineuses, le PRP va permettre, couplé à la kinésithérapie, de faire cicatriser ces fissures et ainsi de vous soulager durablement.

Concernant l'arthrose, le PRP ne va pas régénérer le cartilage mais contribuer à arrêter qu'il s'abîme de manière excessive. Il s'agit de bien l'entretenir, de prendre soin de l'empêcher de se dégrader trop rapidement. Il faut donc en plus de l'injection de PRP pratiquer une activité physique, mieux dormir, mieux manger, arrêter de fumer, perdre du poids si nécessaire.

Cette technique consiste à prélever un échantillon de votre sang et à séparer ses composants par un processus de centrifugation pour isoler et concentrer vos plaquettes dans une fraction plasmatique. Une fois récupérées, vos plaquettes vont être injectées en intra articulaire ou en intra tendineux.

Les plaquettes vont libérer des facteurs de croissance afin de favoriser la réparation et la cicatrisation des zones tissulaires lésées. Le procédé repose sur l’utilisation de vos propres cellules et leurs capacités naturelles de régénération, il peut donc exister une variation naturelle des résultats entre individus.

Les injections sont obligatoirement pratiquées sous contrôle de l'échographie pour un maximum de précision et d’efficacité.

Il est nécessaire d’arrêter les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) 2 semaines avant la procédure et 2 semaines après la procédure.

Il est nécessaire d’arrêter tout traitement interférant avec vos plaquettes (comme l'aspirine, le Kardegic ou les anticoagulants) avant la procédure selon un délai que je vous indiquerai.


Comment va se dérouler le geste ?


Tout se déroule le jour même, au cours d'une période totale de 30 minutes.

Dans un premier temps, un prélèvement d’une petite quantité de sang (1 seul tube de 11mL) est effectué. Puis votre sang est immédiatement centrifugé pendant quelques minutes. Ensuite je vais extraire le PRP d’un kit spécial (matériel à usage unique) fourni par le laboratoire (aux normes CE en vigueur) et ce PRP vous sera injecté sous guidage échographique sur le site à traiter.

Le guidage échographique permet un guidage en temps réel de l’aiguille. Il permet de viser la cible avec précision, d’éviter les organes nobles (vaisseaux, nerfs etc…), et de suivre en temps réel le déroulement de l’intervention.

Il faut que vous veniez accompagné(e) car vous ne serez pas en mesure de conduire au décours immédiat du geste.


Y a-t-il des effets secondaires ?


Le PRP étant un produit directement issu de votre corps, très peu d’effets secondaires sont attendus. Il peut exister une majoration des douleurs dans les 72 heures suivant l’injection. Il est possible de glacer la zone douloureuse en cas de douleur intense. Ne pas prendre d’anti-inflammatoires ou aspirine dont l’action nuit à l’efficacité du PRP.


Faut-il faire de la kinésithérapie après l'injection de PRP ?

Oui, obligatoirement, selon un protocole spécifique que je vous remettrai.

Il faut débuter cette kinésithérapie après un repos de 1 semaine après l'injection.


Combien ça coûte ?


Le forfait incluant le matériel de prise de sang, la réalisation de la prise de sang, le kit de PRP, le guidage échographique et la réalisation du geste coûte 200€.

Cette procédure n'est pas prise en charge par la sécurité sociale.

Elle peut être, rarement, prise en charge partiellement par votre complémentaire santé (mutuelle).


Voici le kit que j'utilise : le kit Tropocells


Le kit Tropocells produit un PRP pauvre en leucocytes, plus précisément un LP‑PRP (Leukocyte‑Poor PRP), tout en étant enrichi en monocytes.


Caractéristiques :

  • Leucocytes (globules blancs) : globalement pauvres, en particulier les neutrophiles (granulocytes pro-inflammatoires), qui sont éliminés à plus de 95 %.

  • Monocytes : proportion élevée (environ 86 % des cellules restantes), favorables à la régénération et à la réparation tissulaire.

  • Granulocytes : fortement réduits (environ 8–8,5 %).


Cette composition permet de limiter l’inflammation post-injection, tout en stimulant les processus de régénération articulaire.

Ce profil LP‑PRP enrichi en monocytes est recommandé dans de nombreux protocoles de traitement de la gonarthrose.

 
 
 

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